О записках Порошина

Автор: Вяземский Петр Андреевич

 

П. А. Вяземскій

 

О запискахъ Порошина.

1861.

 

Вяземскій П. А. Полное собраніе сочиненій. Изданіе графа С. Д. Шереметева. T. 7.

Спб., 1882.

OCR Бычков М. Н.

 

Comme le journal de Porochine n’a point été écrit pour être livré à la publicité, il doit nécessairement contenir beaucoup de rechutes et de détails insignifiants. J’ai marqué au crayon les endroits les plus intéressante et même ceux qui n’offraient qu’un intérêt secondaire ou relatif, pour en faciliter encore plus la lecture, j’ai fait une table de matières, avec des indications succinctes, pour aider et fixer l’attention.

Ce journal quoique incomplet, est néanmoins un document précieux sous bien des rapports. Outre le but principal, que s’est posé l’auteur de se rendre compte jour par jour du développement intellectuel et moral de son auguste élève, ce mémoire à défaut de ceux qui nous manquent, retracent en légères esquisses, en traits détachés une peinture vraie et vive de l’époque de ses mœurs et de ses tendances, de ses individualités qui toutes plus ou moins portent un cachet d’originalité, que l’on chercherait vainement de nos jours. La société qui y est peinte, quoique entraînée par l’éclat, les séductions, et souvent, avouons le, par les écarts de la civilisation Européenne, portait cependant en soi, un élément vivace de nationalité, elle était plus russe qu’elle ne l’est devenue par la suite. Le gouverneur du jeune Grand Duc, le Comte Panine, tout diplomate, tout ministre des affaires étrangères qu’il était, avait non seulement des tendances et des principes russes en politique, mais il était complètement russe de pied en cap. Son esprit s’était nourri de traditions nationales, historiques et littéraires. Rien de ce qui tenait à la Russie ne lui était ni étranger, ni indifférent Aussi, aimait-il son pays, non de cet amour tiède, de cet instinct intéressé et égoiste d’un homme en place qui aime son pays parce-qu’il aime le pouvoir, mais il l’aimait avec ce dévouement ardent et vivifiant, qui ne peut exister que lorsque l’on est attaché à son pays par tous les liens, toutes les affinités que font naître une communauté d’intérêts et de sympathie, communauté où se résument dans le même amour, le passé, le présent et l’avenir de la patrie. Ce n’est qu’alors que l’on peut aimer et bien servir son pays et sa nation, tout en reconnaissant leurs défauts, leurs travers et leurs vices, et en les combattant de toute sa puissance et de tous ses moyens d’action. Tout autre amour, est un amour aveugle, stérile, inintelligent et même funeste.

Quant à l’éducation du jeune prince il est bon et urgent d’observer:

1° qu’il était élevé dans un milieu intellectuel et social, peut être un peu trop au dessus de son âge, mais en tout cas fait pour développer son esprit et éclairer son âme, pour lui donner une tendance sérieuse pratique et éminemment nationale, pour lui faire connaître les hommes distingués du pays et le mettre en contact avec toutes les capacités, toutes les supériorités et les talents de l’époque; en un mot pour le rattacher à toutes les forces morales du pays, dont un jour il devait-être le maître.

Les conversations qui se tenaient à sa table et en sa présence, peut être parfois déplacées, et par trop excentriques, étaient en général instructives et attachantes; elles dénotaient une grande liberté d’esprit, une franchise d’opinions qui devaient éveiller et consolider le jugement du jeune prince et l’habituer a entendre et à apprécier la vérité. Cette société, il faut bien y faire attention, ne se composait pas de frondeurs, d’hommes de l’opposition, mais tout au contraire, d’hommes chaleureusement dévoués à leur souveraine et â leur pays. Mais par cela même, ils avaient leur franc-parler, et ne craignaient pas de se compromettre et de trahir la cause de la monarchie en blâmant ce qui leur paraissait blâmable et contraire aux vrais intérêts du pays qu’ils aimaient avant tout.

2°. L’élément militaire ne prédominait pas dans l’éducation et l’entourage du jeune Grand Duc. Les exercices et les formalités militaires ne le distrayaient pas de ses études. On ne l’habituait pas à se considérer comme militaire avant tout Certes, le futur souverain d’une grande puissance comme la Russie ne pouvait pas rester étranger à ce qui doit en partie constituer la force et la sécurité de l’état. Mais dn ne lui faisait envisager cette question, que sous un point de vue élevé, et non dans les détails d’une pratique minutieuse, faite pour absorber, et fausser l’esprit d’un enfant. On se gardait bien de lui imposer comme ‘des devoirs importants et suprêmes, ce qui en réalité, ne pouvait être pour lui qu’un amusement, et aurait dû nécessairement le distraire et le détacher d’études plus sérieuses et l’empêcher de se préparer à l’accomplissement de devoirs, bien plus rudes et plus sacrés. Un prince doué par la nature de grands talents militaires et appelé un jour à devenir un grand capitaine, le deviendra naturellement par la force des choses, des événements et de la vocation. Il est non seulement superflu, mais même dangereux de lui inculquer dès son enfance de pareils goûts, violemment et pour ainsi dire machinalement et par habitude. Une direction semblable donnée à son esprit peut paralyser son intelligence, et la détourner d’une autre voie plus féconde en grands résultats pour le bien du pays et qui aurait pu illustrer son nom et son règne.

Une éducation principalement militaire peut en outre amener une confusion d’idées, qui pourrait se traduire plus tard en confusion de principes et de faits. Il serait à craindre dans ce cas que l’état militaire ne formât dans le pays une caste privilégiée et dominante, ne devint un état dans l’état. La profession des armes si belle, si noble, si généreuse en temps de guerre, qui peut créer non seulement des héros, mais même de grands hommes en développant toutes les facultés et les vertus humaines, n’est à tout prendre, en temps de paix qu’une nécessité matérielle, un métier stérile et négatif, fait pour assoupir et rapetisser les hautes facultés de l’intelligence. Uu grand homme de guerre peut aisément devenir un grand homme d’état, car la science de la guerre tient à toutes les autres branches de la science humaine, mais tout militaire n’est pas fait pour devenir un homme de guerre, et encore moins forcément apte à remplir toute fonction civile et administrative, en vertu de l’uniforme qu’il porte.

3° L’instruction religieuse du jeune prince était particulièrement soignée. Outre les leèons que lui donnait l’Archiprêtre Platon, qui plus tard fut une des illustrations de notre église, il faisait avec lui de pieuses lectures tous les dimanches et jours de fêtes. Il était admis dans sa société et dînait souvent à sa table, ce qui faisait que les rapports du Grand Duc avec le prêtre n’étaient pas seulement spirituels et officiels à telle ou telle occasion, mais acquéraient un caractère intime et en dehors des exercices de piété obligée. Platon prêchait à la Cour. Les paroles de vérité qu’il y faisait entendre au nom de Dieu et de Sa loi, devaient exercer une sévère et bienfaisante influence sur l’esprit du jeune prince et de la Cour. On voit dans le journal de Porochine, que l’Impératrice elle même subissait cette influence. Les sermons tenus à la Cour devaient rélever l’autorité morale du prêtre en Russie, autorité tellement nécessaire et tellement négligée chez nous. Ils devaient en outre favoriser le développement de l’éloquence religieuse et stimuler l’émulation des autres prédicateurs, qui chez nous ne prêchent guère, ou prêchent dans le désert. L’exemple de la Cour devait mettre le sermon à la mode, et en fait de mode, celle ci avait son bon côté.

Une leèon importante à retirer de la lecture de ces mémoires, c’est de se bien convaincre, combien il a été de tout temps difficile à un homme d’honneur et consciencieux de se maintenir sur le terrain de la Cour. Il ne lui suffit pas de posséder la confiance de l’autorité suprême et d’être protégé par elle. Les influences secondaires, mais tontes puissantes, les influences occultes, imperceptibles, insaisissables qui régnent sur ce plateau élevé, combattent sourdement cette protection et cette confiance, et finissent souvent, pour ne pas dire toujours, par avoir le dessus et miner la position de l’homme de bien. Certes, Porochine l’était complètement, il était tout coeur à ses devoirs, appréciait leur sainteté, considérait sa mission comme un sacerdoce, il portait à son élève un culte, non aveugle et servile, mais noble et élevé; eh bien! nous voyons cependant les découragements, les tristesses qui s’emparaient de loi et ont probablement amené son éloignement du poste qu’il occupait.

Il serait trop hasardé de tirer une conclusion de ce qni ne peut rester qu’à l’état de conjecture, mais on ne saurait s’empêcher de déplorer que ce noble caractère n’ait présidé jusqu’au bout à l’éducation du jeune prince. On aime à croire que son influencé salutaire se fut retrouvée et manifestée plus tard, dans l’adolescent, devenu Empereur.

A l’aide de la table de matières que j’ai tracée, ou pourrait, je crois, faire un extrait et un choix de ces mémoires à l’usage de Monseigneur le Grand Duc Cézarévitch.

Cette lecture ne manquerait pas d’être attachante et instructive.

 

Переводъ:

Такъ какъ веденныя Порошинымъ записки не предназначались для печати, то въ нихъ встрѣчается, конечно, много повтореній и пустыхъ подробностей. Я отмѣтилъ въ нихъ карандашемъ, для облегченія чтенія, мѣста самыя занимательныя и даже такія, которыя имѣютъ интересъ второстепенный или относительный; я составилъ съ нимъ оглавленіе съ краткими замѣтками для сосредоточенія вниманія.

Записки эти, хотя и неполныя, составляютъ несомнѣнно весьма цѣнный документъ во многихъ отношеніяхъ. Кромѣ главной цѣли, поставленной себѣ авторомъ — вести изо дня въ день отчетъ объ умственномъ и нравственномъ развитіи своего Августѣйшаго воспитанника — записки эти, за неимѣніемъ другихъ, воспроизводятъ въ легкихъ очеркахъ, въ отдѣльныхъ чертахъ, вѣрную и живую картину того времени, тогдашнихъ нравовъ, стремленій и личностей, которыя, болѣе или менѣе, всѣ носили своеобразную печать, чего напрасно было бы искать въ наши дни. Общество, описанное въ запискахъ, хотя и увлекалось блескомъ, обаяніемъ и, признаемся, зачастую даже уклоненіями Европейской цивилизаціи, носило, однако, въ себѣ живой элементъ своей національности и сравнительно съ тѣмъ чѣмъ оно стало впослѣдствіи — было болѣе Русскимъ. Воспитатель молодаго великаго князя, графъ Панинъ, хотя и былъ вполнѣ дипломатъ и министръ иностранныхъ дѣлъ, былъ однако Русскимъ не только по характеру и направленію своей политики, но и истинно Русскимъ человѣкомъ съ головы до ногъ. Умъ его напитанъ былъ народными историческими и литтературными преданіями. Ничто, касавшееся до Россіи, не было ему чуждо или безразлично. Поэтому и любилъ онъ свою родину — не тепленькою любовью, не своекорыстнымъ инстинктомъ человѣка на видномъ мѣстѣ, любящаго страну свою — въ силу любви къ власти. Нѣтъ онъ любилъ Россію съ пламенною и животворною преданностью, которая тогда только существуетъ, когда человѣкъ принадлежитъ странѣ всѣми связями, всѣми свойствами своими, порождающими единство интересовъ и симпатій, въ которомъ сказывается единая любовь къ своему отечеству — его прошлому, настоящему и будущему. Только при такой любви и можно доблестно служить странѣ своей и родному своему народу, сознавая при этомъ всѣ его недостатки, странности и пороки и борясь съ ними насколько возможно и всѣми средствами. Всякая другая любовь — слѣпа, безплодна, неразумна и даже пагубна.

Что касается до воспитанія молодаго князя, то можно и должно замѣтить, что:

1) Онъ былъ воспитанъ въ средѣ общественной и умственной, быть можетъ, немного не по возрасту для него, но во всякомъ случаѣ въ средѣ, способной развить его умъ, просвѣтить его душу и дать ему серьезное практическое и вполнѣ національное направленіе, знакомившей его съ лучшими людьми страны, ставившей въ соприкосновеніе со всѣми дарованіями и выдающимися талантами эпохи,— однимъ словомъ въ средѣ, способной привязать его ко всѣмъ нравственнымъ силамъ страны, въ которой онъ будетъ нѣкогда государемъ

Разговоры, которые велись у него за столомъ и въ его присутствіи, быть можетъ, неумѣстные и черезчуръ странные, были однако вообще поучительны и привлекательны. Они отличались большою свободою ума и откровенностью мнѣній, что должно было возбуждать и укрѣплять сужденія молодаго великаго князя и пріучать его выслушивать и уважать правду. Это общество — нужно принять это особенно во вниманіе — не состояло изъ недовольныхъ и лицъ оппозиціи, напротивъ того состояло изъ людей, горячо преданныхъ своей государынѣ и своей землѣ. По этому-то и позволяли они себѣ свободно выражаться, не боясь компрометировать себя, ни дѣйствовать предательски, когда порицали то, что имъ казалось достойнымъ осужденія и противнымъ истиннымъ пользамъ родины, которую они любили прежде всего.

2) Военный элементъ не преобладалъ въ воспитаніи и въ обстановкѣ юнаго великаго князя. Военныя упражненія не отвлекали его отъ занятій. Его не пріучали быть прежде всего военнымъ. Конечно будущій монархъ такого великаго государства какъ Россія, не могъ оставаться чуждымъ того, что должно отчасти составлять силу и безопасность страны, но его обучали военному дѣлу съ высшей точки зрѣнія, а не погружали въ мельчайшія практическія подробности, которыя только могли бы сбить и ложно направить умъ ребенка.

Ему отнюдь не вмѣняли въ важнѣйшія и первѣйшія обязанности то, что на самомъ дѣлѣ для него не было бы ни чѣмъ инымъ какъ забавою и должно было бы отвлечь его отъ занятій болѣе серьезныхъ и помѣшало бы приготовиться къ исполненію несравненно болѣе суровыхъ и священныхъ обязанностей. Царскій сынъ, одаренный отъ природы большими военными способностями и призванный стать великимъ полководцемъ, сдѣлается имъ просто силою вещей, событій и призванія. Но совершенно лишне и даже опасно развивать въ немъ съ дѣтства такіе вкусы насильно и, такъ сказать, механически и въ силу привычки. Подобное направленіе можетъ парализировать его умственныя способности и совратить съ пути, который привелъ бы къ болѣе великимъ и плодотворным результатамъ для блага страны и для славы его имени и царствованія.

Образованіе исключительно военное можетъ, кромѣ того, произвести запутанность въ мнѣніяхъ которая впослѣдствіи отзовется запутанностью въ принципахъ и дѣйствіяхъ. Можно опасаться, чтобы въ такомъ случаѣ милитаризмъ не образовалъ бы въ странѣ привилегированной и господствующей касты, которая бы составила государство въ государствѣ. Военная служба, столь благородная, прекрасная и возвышенная во время войны, способная производить не только героевъ, но даже и великихъ людей, развивая въ нихъ всѣ человѣческіе дары и добродѣтели, становится совсѣмъ иною въ мирное время — не болѣе какъ матеріальною необходимостью, ремесломъ безплоднымъ и отрицательнымъ, способнымъ заглушить и умалить высшія умственныя свойства. Великій полководецъ легко можетъ сдѣлаться великимъ государственнымъ человѣкомъ, потому что военная наука касается до всѣхъ отраслей человѣческаго знанія, но не всякій военный можетъ сдѣлаться боевымъ, а тѣмъ болѣе быть способнымъ исполнять всѣ гражданскія и административныя должности — въ силу носимаго имъ мундира.

3) Религіозное воспитаніе великаго князя было особенно тщательно. Кромѣ своихъ уроковъ, архимандритъ Платонъ, бывшій впослѣдствіи украшеніемъ нашей церкви, занимался каждое воскресенье и каждый праздникъ благочестивымъ чтеніемъ съ ученикомъ своимъ. Онъ былъ допущенъ въ его общество и часто обѣдалъ у него; вслѣдствіе чего отношенія великаго князя къ своему законоучителю и духовнику были не только въ извѣстныхъ случаяхъ духовныя, а въ другихъ оффиціальныя, но постоянно, и внѣ духовно-служебныхъ обязанностей, имѣли характеръ задушевный. Платонъ говорилъ проповѣди при дворѣ. Истины, которыя онъ высказывалъ во имя слова Божія, имѣли самое лучшее и благотворное вліяніе на умъ великаго князя и на весь дворъ. Изъ записокъ Порошина видно какъ подчинялась сама Императрица этому вліянію. Проповѣди при дворѣ должны были поднять нравственный авторитетъ духовенства въ Россіи, столь необходимый и столь у насъ уничиженный. Кромѣ того, эти проповѣди должны были способствовать развитію духовнаго краснорѣчія и возбудить соревнованіе въ другихъ проповѣдникахъ, которые у насъ или духовными рѣчами не занимаются или же проповѣдуютъ въ пустынѣ. Примѣръ двора долженъ былъ ввести проповѣди въ моду, а это, даже какъ мода — имѣло свою хорошую сторону.

Изъ записки Порошина можно вывести еще одинъ важный урокъ, убѣждающій какъ во всѣ времена трудно было благородному и добросовѣстному человѣку удержаться на придворной почвѣ; для этого недостаточно располагать довѣріемъ и покровительствомъ высшей власти. Второстепенныя, но всесильныя вліянія, незримыя и неуловимыя, господствуютъ въ этихъ возвышенныхъ сферахъ, ведутъ глухую борьбу противъ оказываемаго довѣрія и покровительства и кончаютъ очень часто, чтобы не сказать всегда, побѣдою и подкопомъ подъ положеніе честнаго человѣка. Порошинъ былъ несомнѣнно таковымъ: онъ всѣмъ сердцемъ любилъ свои обязанности, понималъ ихъ святость, считалъ порученіе ему данное священнодѣйствіемъ; питалъ къ воспитаннику своему обожаніе, но не слѣпое и низкое, а высокоблагородное, и что же? мы, однако, замѣчаемъ, что отчаяніе и грусть проникаютъ въ его душу и приводятъ его съ удаленію отъ занимаемаго имъ мѣста.

Было бы очень смѣло вывести заключеніе, когда возможно лишь одно предположеніе, но нельзя не пожалѣть, что этотъ благородный человѣкъ не остался во главѣ воспитанія великаго князя до самаго конца. Хотѣлось бы вѣрить, что благотворное вліяніе его выказалось бы впослѣдствіи времени, когда юноша сталъ Императоромъ.

При помощи составленнаго мною оглавленія, можно, полагаю я, сдѣлать выборъ въ запискахъ, пригодный для Его Высочества Наслѣдника Цесаревича. Чтеніе это непремѣнно будетъ поучительно и привлекательно.